19 septembre 1939
Croiseur "Gloire"
Lancé aux Chantiers de la Gironde à Bordeaux,le 28 septembre 1935
Mis en service,le 4 décembre 1937
Croisiére en Indochine,en 1938
Transport de l'or de la Banque de France à Hallifax,Octobre 1939
Quitte Dakar pour rejoindre Casablanca,le 18 septembre 1940
Sauve 1041 rescapés du Laconia,le 12 décembre 1942
Débarque en Provence,le 15 aout 1944
Arrive à Saïgon avec 330 soldats,le 20 octobre 1945
Retour de Saïgon à Toulon,du 30 octobre au 23 novembre 1945
Désarmé le 2 janvier 1958 à Toulon:N° Q 101
La Gloire a rejoint la 4ème Division de croiseur en janvier 1939, avec laquelle elle a visité la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Elle a été restaurée entre octobre et le décembre 1939. Elle a alors navigué pour le Canada avec le Dunkerque, transportant l'or vers Hallifax, et plus tard escorte un convoi de troupes canadiennes sur son retour. Les patrouilles atlantiques en tant qu'élément de l'incursion de Force De l'amiral Marcel-Bruno Gensoul's ont suivi. À l'heure de l'armistice en juin 1940, La Gloire était à Alger, mais est retournée à Toulon le 4 juillet, où la 4ème Division de croiseur a fait partie de la force navale indépendante française Le Gloire au début du conflit est resté fidèle au gouvernement de vichy. La Commission navale de Vichy a permis l'expédition du Montcalm et du Georges Leygues à Dakar comme force Y. Après un passage incontesté par Gibraltar, pour lequel le commandant britannique local"L'Amiral Norh" a été relevé de ses fonctions, ils sont arrivés le 14 septembre. Le 18 septembre la 4ème Division de croiseur a navigué vers Libreville,et L'Afrique Equatoriale Française. Ils ont été arrêtés par les forces britanniques. le Gloire ayant des problèmes de machines ,ne pouvait dépasser la flotille britannique, aussi est elle revenue escortée dans Casablanca entre les croiseurs alliés HMS Australie et HMS Cumberland et n'était donc pas présente pendant l'attaque suivante des Anglais sur Dakar (Opération Menace).
Affectée en Atlantique puis en Méditérranée et en Afrique Occidentale Française dans la marine de Vichy, La Gloire (avec le Montcalm et Le Georges Leygues) rallie les forces navales françaises combattantes et les alliées après, l'occupation de la zone non occupée et le sabordage de la flotte à Toulon (27novembre 1942). La Gloire est modernisée aux USA en 1943 ainsi que ses 2 sisterships (1943/44). La Gloire prend part aux débarquements en Italie, de Salerne le 9 septembre 1943 et d'Anzio le 22 janvier 1944. En compagnie du Montcalm et du Georges Leygues, elle participe au débarquement de Provence à partir du 15 août 1944, ce qui lui vaut d'être citée à l'ordre de l'armée
6 novembre 1941
Marine Dakar
15 novembre 1941
Croiseur "Primauguet"
Mis à flot à Brest,21 mai 1924
Mis en service,le 25 avril 1927
Echoué au combat puis incendié à Casablanca,le 8 novembre 1942
21 novembre 1941
Dépot A.F.N.
Les deux bases navales majeures sont Oran-Mers el Kébir et Bizerte (ainsi que Karouba, une grande base aéronavale). Plusieurs mouillages et bases aéronavales secondaires existent. Casablanca et Alger sont également des bases militaires. En 1940, les ateliers navals sont capables d'effectuer une partie des travaux de maintenance, y compris le remplacement de canons légers et moyens. Les sous-marins peuvent opérer à partir de Bizerte, sans avoir à retourner à Toulon-St Mandrier. Après l'opération Catapult (Mers el Kébir), il semble qu'une partie des équipements des ateliers ait été rapatriée à Toulon. Toutefois, après son évasion de Toulon en novembre 1942, le Casabianca put être réparé et entretenu à Alger (y compris certaines réparations suite à un échouage).Alger n'était pas supposée être une grande base navale, comme Oran et Bizerte, mais réussi néanmoins à soutenir quelques unités françaises fin 1942 - début 1943.
Oran avait été sérieusement endommagé par le bombardement américain et Bizerte était entre les mains de l'ennemi.Alger et Oran/Mers-El-Kébir ont de bonnes infrastructures portuaires. Bône est un port de seconde zone, mais utilisable. Tunis est un bon port, mais trop proche des Italiens. Pour recevoir le matériel américain ainsi que les vivres et équipements (l'AFN va "vivre" grâce aux fournitures US et aux produits alimentaires en provenance d'Argentine et des USA ...), Casablanca est un port excellent. En fait le débarquement des convois venus des USA devra au moins jusqu'en mi-41 se faire à la fois sur Casablanca, Oran/Mers-El-Kébir et Alger pour pouvoir utiliser toutes les infrastructures disponibles. Il y a, en comptant Casablanca, environs 30 postes de déchargement "lourd" et au moins 3 pour les hydrocarbures. En admettant que les 2/3 des postes soient utilisés et que les bateaux passent 3 jours à quai, cela fait 200 cargos et 20 pétroliers par mois.
Alger, Oran/Mers-El-Kébir, mais aussi Sfax et Tripoli, peuvent servir au soutien des forces d'abord dans les Balkans (fin du printemps 1941), puis en Grèce à partir de mars 1942
2 décembre 1941
Passager Paquebot retour sur Toulon
10 décembre 1941
5ème dépot de Toulon
"Malgré les évènements,retrouvailles familliales à Toulon en 1942"
1er juin 1943
C.A.M.M.Paris
1er aout 1945
C.F.J. Sidi Abdallah "Bizerte"
1er aout 1946
Compagnie de Garde de Baie Ponty "Tunisie"
La Baie Ponty était à 4 kms de la base navale de Bizerte,avec la présence d'une Préfecture Maritime et un Vice Amiral comme Préfet. Elle se situe après le canal de Bizerte et donne accès au lac de Sidi Abdallah avec son arsenal marine et la ville de Ferryville qui est devenue Menzel Bourguiba.En face de cette base il y avait l'A.M.F. (atelier militaire de la flotte) en Baie des Carrières.
Attenante à la base de la Baie Ponty, il y avait la Base Aéronavale de Karouba.
1er mai 1947
Compagnie de Garde de Sidi Abdallah "Tunisie"
La compagnie de garde stationnait à Sidi yaya
Pas loin de l'Hopital Maritime de Sidi Abdallah (Menzel-Bourguiba)
4 haf-track et une vingtaine de fusiliers et des cannoniers chargés de surveiller et d'intervenir pour protéger les instalations militaires qui étaient importantes à Menzel.
"En famille à Ferryville"
24 février 1948
2ème dépot de Brest
Maurice et son frère Jean
2 aout 1948
Centre de Formation Marine de Mimizan
"Nouveaux engagés en 1949"
Après la deuxième guerre mondiale, furent créés pour la Marine, deux centres de formation maritimes, implantés dans d'anciens camps militaires allemands. Le C.F.M. de Pont Réan,près de Rennes, était destiné à recevoir le personnel de la zone située au nord d'une ligne fictive allant de Lyon à Bordeaux et celui de Mimizan, dans les Landes près de Biscarosse, ceuxmarins venant de la zone située au sud de cette ligne. Les conditions d'accueil étaient rustiques. Ils furent rapidement transfèrés dans des installations plus adaptées
3 aout 1950
2ème dépot de brest
15 décembre 1950
B.M.M. Toulon
16 mars 1951
2ème dépot de Brest
16 mars 1951
Croiseur "Jean Bart"
Lancé aux Chantiers de la Loire à Saint Nazaire,le 12 décembre 1936
Mis en service ,le 6 mars 1940
Evasion de saint Nazaire et rallie Casablanca,le 19 juin 1940
Bombardé par USS massachusetts,le 8 novembre 1942
Refonte à Cherbourg,le 29 août 1945
Réparations à Brest,du 12 novembre au 20 décembre 1945
Rallye l'escadre de la Méditerranée,en1950
Participe aux opérations d'Egypte,en 1956
L'école des canonniers s'y installe ensuite
Navire-Ecole à Toulon,1er août 1957
Désarmé,le 26 février 1969
Vendu pour démolition,le 16 février 1970:N° Q 466
Le 23 avril 1950,
Prise de Commandement par le Capitaine de Vaisseau Cirier
1951
Le Jean Bart est conduit en grande rade le 9 mai d'où il appareille le lendemain pour les parages de l'île de Groix, où il reprend son entraînement. A l'issue de cette sortie, il rentre à Brest le 15.
Par deux fois,les 17 et 18 mai.
Le cuirassé est à la mer, au large des côtes sud de la Bretagne afin de continuer ses essais
Devant être immunisé contre les mines magnétiques,
Le Jean Bart quitte Brest le 23 mai à destination du Havre, où il arrive le lendemain. Dès son arrivée, il entre dans le bassin Théophîle Ducrocq où sont entrepris les travaux. Le 9 juin, le cuirassé sort du bassin et appareille le lendemain matin pour Brest qu'il atteint dans la soirée
Du 20 au 27 juin,
Le Jean Bart reprend ses sorties vers Groix pour entraînement et essais de consommation
Le 9 juillet
Le cuirassé rejoint le quai d'armement
Le 6 décembre 1951
Prise de Commandement par le Capitaine de Vaisseau Lefèvre
1952
Aucune Sortie cette année là,les travaux continuent
1953
A partir du 16 juin,
Le cuirassé entreprend les tirs d'essais et de résistance des canons de 100, entre le mouillage de Morgat et la zone de tir de Groix. Au cours de cette période qui s'achève le 13 juillet, le Jean Bart teste avec succès les deux affûts de 57 situés de part et d'autre de la tourelle II de 380. (Le souffle des grosses pièces étant sensé provoquer des dégâts à ces nouvelles installations
Du 13 mai au 2 juin,
Le Jean Bart sort presque tous les jours pour mouiller alternativement à Roscanvel et Morgat où il procède à la mise au point de ses nouvelles installations.
Le 3 juin, il appareille de Morgat et gagne le Havre le lendemain. Le cuirassé connaît un grand succès de curiosité puisque près de dix mille visiteurs montent à bord.
Il quitte le Havre le 8 juin à destination de Brest, où il arrive le lendemain
Le 29 juin 1953
Prise de Commandement par le Capitaine de Vaisseau Barnouin
1954
Continue ses essais à Brest,jusqu'en Octobre
1er mars 1954
2ème dépot de brest
12 juillet 1954
C.F.M. de Pont Réan
"Près de Rennes,entre Bruz et Guichen"
Pont-Réan a été le siège d'un centre de formation maritime (CFM de Pont-Réan) qui assurait aux appelés et engagés de la marine nationale une formation militaire et maritime de 2 mois avant d'intégrer une école de spécialité
1er octobre 1957
Admis à la retraite avec la mention "Conduite Exemplaire"
Se retire rue de La Cordelière,à Morlaix